Le jeu de société Metal Gear Solid commet un péché cardinal et s’en sort impunément

The board game Metal Gear Solid commits a cardinal sin and gets away with it.

Photo : Charlie Hall/Polygon

Il est facile d’oublier ce qu’est le péché au milieu d’un champ de bataille

Lorsque vous créez un jeu de société basé sur un jeu vidéo, la pire chose que vous puissiez faire, selon moi, est de le porter directement sur la table. Les adaptations analogiques qui en résultent et auxquelles j’ai joué au fil des ans ont toutes été invariablement ennuyeuses et fades. Si je voulais une dose directe du matériel source, je préférerais simplement allumer mon PC ou ma console de jeu et m’asseoir sur le canapé. C’est donc avec une grande appréhension que je me suis assis pour une démo de Metal Gear Solid : Le jeu de société lors du Gen Con de cette année. Il s’avère que mon opinion de longue date sur les adaptations de jeux vidéo ne s’applique pas ici. Le dernier effort de CMON est à la fois très fidèle à l’original et extrêmement bien réalisé.

Dans Metal Gear Solid : Le jeu de société, de un à quatre joueurs se frayent un chemin à travers une campagne narrative de 14 missions. Les personnages jouables incluent Solid Snake, Meryl, Gray Fox et Otacon. L’action au moment présent, habilement mise en scène par Emerson Matsuuchi, le créateur de Specter Ops, reflète directement l’action du jeu d’action à la troisième personne bien-aimé. Vous vous faufilerez à travers les couloirs d’installations militaires secrètes et assommerez des gardes inconscients, tout en vous dirigeant vers l’objectif inévitable.


Photo : Charlie Hall/Polygon

Le combat s’inspire directement du Metal Gear Solid original. Se déplacer rapidement génère du bruit, et le bruit dévoile votre position. Utilisé à votre avantage, c’est un excellent moyen de tendre une embuscade. Mais si vous devenez négligent, vous vous retrouverez face à une pile d’ennemis et d’autres qui vous arrivent dessus pendant que vous avancez.

Une fois que vous avez atteint votre cible, l’action se déplace vers un combat de boss contre des personnages tels que Revolver Ocelot, Sniper Wolf, Psycho Mantis et d’autres méchants classiques. Ajouter plus de joueurs alliés au jeu vous donne plus d’options pour accomplir votre mission, bien sûr, mais cela rend aussi le jeu un peu plus difficile. Il y a une courbe de complexité délicieuse qui, je pense, plaira vraiment aux fans du matériel source.

Mais bien sûr, le gros atout ici, ce sont les figurines. Les figurines en plastique dur à pièce unique, y compris le gigantesque Metal Gear lui-même, disponible uniquement en précommande, sont superbes. Le meilleur, c’est qu’il n’y a pas de campagne de financement participatif à affronter, pas de liste interminable de modules supplémentaires pour vous tenter, et pas de surcharge de boîte pour remplir votre petit appartement de choses dont vous n’avez pas besoin.

Le seul problème, c’est l’attente prolongée. Le jeu à 110 dollars ne sera disponible en magasin qu’en mai 2024.